Transfert Cinéma analogique/numérique

Contradictions et évolutions possibles

(suite et fin)

 

 

Pour le format 1,66, on pourra le transférer en utilisant toute la hauteur disponible et en réduisant en largeur ; en 2K on obtiendra 1080 x (1080x1,66) soit 1080 x 1793 pixels, le résultat sur l'écran étant le même que lorsqu'on passe du format 1,85 au 1,66, l'image est plus petite. Il ne sera pas nécessaire de changer de focale. C'est justement dans cette constante en hauteur (1080 pixels) que le numérique est très intéressant. En effet la haute définition est au format 1080 x 1920 pixels. Cela veut dire qu'on pourra projeter dans les salles de cinéma numérique, tous les films tournés en vidéo haute définition. La liaison avec le projecteur est différente, mais la plupart des fabricants ont équipé leurs projecteurs de cartes de connexion différentes afin qu'ils puissent lire les films numériques depuis un serveur mais aussi des DV HD depuis un lecteur ou un ordinateur.

Là encore le 4 K montre sa supériorité et son adaptabilité. Pour lire les films réalisés dans une définition inférieure, les projecteurs 4K réalisent instantanément une interpolation qui met l'image au format 4K. Ainsi une image tournée en HD sera lue par un projecteur 4 K en 2160 x 3840. Du pixel natif, le projecteur va en "fabriquer" 3 autres identiques pour "boucher les trous".

 

En conclusion, on peut remarquer que si la projection numérique des films tournés en cinémascope n'est pas des plus simples, le numérique présente l'avantage de pouvoir projeter les films tournés en vidéo haute définition. Mais il faut garder à l'esprit que la meilleure image actuellement est celle du cinémascope et que tous les écrans de cinéma sont dans ce format ; si on devait abandonner le cinémascope ce ne pourrait être qu'au profit du 70 mm (ce qui permettrait le transfert direct) au format 2,20 et avec une qualité d'image encore supérieure, il faudrait alors inventer des projecteurs 8k voir 16 k !

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